Ouverture en baisse à New York, après un indicateur US faible
Vers 13H15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 98,66 dollars, en repli de 96 cents par rapport à la veille.
"Malgré l'optimisme dont avaient fait preuve les investisseurs hier sur un déséquilibre réduit entre l'offre et la demande, une nouvelle statistique décevante, sur les commandes de biens durables, semble suggérer une faiblesse continue" de l'activité, a noté Phil Flynn, de PFG Best Research.
Les commandes de biens durables ont nettement reculé aux Etats-Unis en avril, du fait principalement des commandes à l'aéronautique.
Les indicateurs économiques décevants pesaient sur la variable demande du marché pétrolier, en plus des inquiétudes sur la crise de la dette en Grèce et les craintes de ralentissement économique en Chine.
Le géant asiatique, moteur de la demande mondiale d'énergie, est sous la menace d'une pénurie d'électricité alors qu'une sécheresse inédite depuis un demi-siècle met en péril les centrales hydrauliques. Cela pourrait affecter l'activité industrielle du pays, a souligné Phil Flynn.
Les investisseurs attendaient par ailleurs la publication du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie sur l'état des stocks aux Etats-Unis à 14H30 GMT, et seront particulièrement attentifs au cas de l'essence.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablent sur un repli de 100.000 barils, mais les chiffres des professionnels de l'industrie (API), qui précèdent traditionnellement ceux du gouvernement, ont révélé une augmentation de 2,4 millions de barils.
Le prochain week-end marque le début de la saison des grands déplacements d'été aux Etats-Unis, qui commence avec Memorial Day, lundi.
Les analystes tablaient par ailleurs sur une baisse des réserves de brut de 1,2 million de barils et une stabilisation de celles de produits distillés. L'API a fait part d'une baisse moins nette que prévu des stocks de brut (de 850'000 barils).