La Norvège attribue 54 nouvelles licences pétrolières
La plupart des concessions offertes sont situées dans les eaux déjà largement explorées de la mer du Nord et de la mer de Norvège.
Statoil a décroché des parts dans 15 licences, dont huit avec le rôle d'opérateur. Total et un petit groupe norvégien, Det norske oljeselskap, ont obtenu neuf parts chacun, les allemands Wintershall et EON huit et neuf respectivement, et le suédois Lundin huit parts.
En passe d'être gobé par la constellation du milliardaire russe Mikhaïl Fridman, l'allemand RWE Dea s'est vu proposer une seule participation.
Après avoir atteint un pic en 2001, la production pétrolière de la Norvège n'a cessé de baisser, à l'exception d'un petit rebond l'an dernier: en 2014, elle s'est élevée à 1,49 million de barils par jour, moins de la moitié de son niveau au début du siècle.
Face à l'amenuisement des ressources, le pays scandinave est soumis à la pression des compagnies pétrolières qui réclament l'ouverture de nouvelles régions à la prospection.Mardi, le gouvernement a ainsi annoncé qu'il voulait, officiellement à la lumière de nouvelles données scientifiques, redéfinir les limites de la banquise, une décision controversée susceptible de permettre aux groupes pétroliers de pousser toujours plus au nord dans l'Arctique.
phy/hh/cj