Le pétrole recule à New York en dépit de bons chiffres sur l'emploi américain
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février perdait 72 cents à 48,44 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché du brut reste égal à lui-même, affichant une nouvelle baisse tandis que le dollar rebondit, dopé par des chiffres très bien accueillis sur l'emploi américain, a noté Matt Smith, de Schneider Electric.
Le recul du taux de chômage aux Etats-Unis s'est accéléré en décembre, passant de 5,8% le mois précédent à 5,6%, soit son plus bas depuis juin 2008, selon des chiffres publiés vendredi. De robustes créations d'emplois ce mois-là (252.000), font de l'année 2014 la meilleure depuis 15 ans en terme de nouvelles embauches.
Dopé par ces bonnes nouvelles particulièrement pour l'économie américaine, le dollar accentuait encore sa progression face à de grandes devises telles que l'euro, face auquel il évoluait à des plus hauts depuis neuf ans.
La plupart des investisseurs délaissent le brut pour l'instant pour se tourner vers des marchés plus porteurs pour profiter de ces bonnes nouvelles sur une économie américaine qui multiplie les signes de vigueur, a commenté Carl Larry, de Frost & Sullivan. Mais ils finiront par y revenir, a-t-il ajouté.Les cours restaient plombés par l'excédent d'offre en or noir dans le monde.
La semaine dernière, la production américaine était juste en dessous de son plus haut niveau en 28 ans, atteint en décembre dernier. Pendant ce temps la Russie a récemment augmenté sa production à des niveaux plus vus depuis la dislocation de l'URSS, ont souligné les analystes de Commerzbank.
De son côté, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se montre inflexible sur sa décision de ne pas réduire son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj), lors de sa dernière réunion en Novembre.