Menu
A+ A A-

Le pétrole reste sous la pression d'une offre surabondante

prix-du-petrole LondresLondres: Les prix du pétrole tentaient toujours de se stabiliser vendredi en cours d'échanges européens, mais l'équilibre restait fragile et l'abondance de l'offre d'or noir continuait d'inquiéter les analystes qui prévoient une nouvelle chute des cours.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 50,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 5 cents à 48,74 dollars.

Le Brent continue de s'échanger très légèrement au dessus des 50 dollars le baril. Il semble que la proximité de ce palier retienne les prix pour le moment, mais une nouvelle chute des cours n'est qu'une question de temps, notaient les analystes de Commerzbank.

La référence européenne du brut est passée en milieu de semaine sous la barre des 50 dollars atteignant 49,66 dollars le baril, son plus bas niveau depuis le 29 avril 2009.

Selon les analystes, la dégringolade des cours qui ont perdu plus de 56% depuis la mi-juin est surtout liée à l'excédent d'offre sur les marchés. Et avec la production qui continue d'augmenter, les prix vont rester sous pression cette année.

La semaine dernière la production américaine était juste en dessous de son plus haut niveau en 28 ans, atteint en décembre dernier. Pendant ce temps la Russie a récemment augmenté sa production à des niveaux plus vus depuis la dislocation de l'URSS, soulignaient les analystes de Commerzbank.

De son côté, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se montre inflexible sur sa décision de ne pas réduire son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj), lors de sa dernière réunion en Novembre.

Le cartel, et en particulier l'Arabie saoudite, le chef de file de l'Opep, avait en 2008 endossé le rôle de soupape de sécurité du marché en réduisant leur offre lorsque les prix avaient dégringolé à cause de la faiblesse de la demande.

Le changement de stratégie de la part de l'Opep a largement été interprété par les experts comme le début de guerre des prix visant notamment à contrer le développement du pétrole de schiste américain, plus cher à extraire.

La (récente) réticence de l'Arabie saoudite à endosser ce rôle a fait dégringoler les cours. Les prix bas devraient finalement aider le marché, en forçant les producteurs dont le pétrole est cher à produire (dont le pétrole de schiste américain) à réduire leur production et en stimulant la demande. Mais à court terme les prix devraient continuer de chuter, soulignaient les experts de Global Economics.

Les analystes de JBC Energy précisaient vendredi que la chute des prix commençait à affecter les nouveaux projets de forage de pétrole de schiste américain, mais que la baisse des prix ne pouvait avoir un effet immédiat sur la production américaine.

La production actuelle de pétrole de schiste américaine, reste, en effet, profitable à court terme car les projets sont déjà bouclés et les investissement déjà amortis.

A la lumière de la guerre des prix en cours et de la surabondance d'offre qui en résulte, nous avons baissé nos estimations pour le Brent à 45 dollars le baril pour le premier trimestre, contre 65 dollars le baril auparavant, commentaient les analystes de Commerzbank.







Commenter Le pétrole reste sous la pression d'une offre surabondante



    Communauté prix du baril


    Les dernières actualités des prix du pétrole

    jeudi 18 décembre 2025 à 21:02

    Le pétrole prudent face aux incertitudes géopolitiques

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont légèrement progressé jeudi, pour la deuxième séance consécutive, poussés par le ravivement des tensions...

    jeudi 18 décembre 2025 à 12:16

    Le pétrole hésite entre le blocus au Venezuela et les discus…

    Londres: Les cours du pétrole sont proches de l'équilibre jeudi, soutenus d'un côté par le blocus total des Etats-Unis contre les pétroliers...

    jeudi 18 décembre 2025 à 09:25

    Meg O'Neill aux commandes de BP, en pleine restructuration

    Londres: Le géant pétrolier britannique BP a annoncé la nomination de l'Américaine Meg O'Neill comme directrice générale pour mener à bien le...

    mercredi 17 décembre 2025 à 21:01

    Le pétrole en hausse face au blocus américain contre les pét…

    Cours de clôture: Les cours du brut ont gagné du terrain mercredi, poussés par l'annonce de Donald Trump d'un "blocus total" contre...

    mercredi 17 décembre 2025 à 17:43

    🛢️ USA: baisse moins marquée que prévu des stocks hebdomadai…

    NYC / Stocks aux USA: Les réserves commerciales de pétrole brut ont connu une baisse plus modérée qu'attendu la semaine dernière aux...

    mercredi 17 décembre 2025 à 16:38

    Le Venezuela assure que ses exportations de pétrole se pours…

    Caracas: Le Venezuela a assuré mercredi que ses exportations de pétrole brut se poursuivaient "normalement", en dépit du "blocus total" imposé par...

    mercredi 17 décembre 2025 à 14:30

    Le pétrole et les pétrolières profitent du blocus américain

    Paris: Les prix du pétrole remontent après que le président américain Donald Trump a annoncé mardi un "blocus total" contre les pétroliers...

    mercredi 17 décembre 2025 à 11:44

    Le pétrole monte en raison du blocus américain contre les pé…

    Londres: Les cours du pétrole progressent mercredi après l'annonce par Donald Trump d'un "blocus total" contre les pétroliers sous sanctions se rendant...

    mardi 16 décembre 2025 à 21:15

    Le pétrole en berne avec l'hypothèse d'un accord sur l'Ukrai…

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont encore nettement reculé mardi, pour la quatrième séance consécutive, subissant de plein fouet l'avancée...

    Toute l'actualité du baril et des cours du pétrole

    Les analyses des Prix du pétrole les plus récentes

    Chiffres du jour

    Mercredi 17 décembre 2025 Après avoir enfoncé mardi la barre des 60 $ et clôturé à 58,92 $ (-2,71%, moyenne hebdo : 59,74 $), soit un plus bas depuis février 2021, le cours du pétrole Brent rebondissait mercredi en début d’après-midi à 59,93 $ (+1,71%), soit +1,01 $ par rapport à la clôture de mardi mais encore -0,63 $ sous les 60,56 $ de lundi, tandis qu’en toile de fond le WTI cédait environ 8% en une dizaine de jours.

    🛢️ Crises financières et pétrole : comment les krachs boursiers influencent le prix du baril

    Le lundi 07 avril 2025

    Paris: Ce lundi 7 avril 2025, l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine a déclenché un krach boursier historique, plongeant les marchés mondiaux dans le rouge. Comme à chaque crise financière, le marché pétrolier subit de plein fouet les répercussions, avec une chute des cours alimentée par la crainte d’un ralentissement économique. De 1929 à la pandémie de 2020, retour sur ces krachs et leur impact sur les prix du pétrole.

    Lire la suite

    🚗 Interdiction des voitures à moteurs : opposition de pays-membres contre l’UE

    Le vendredi 15 novembre 2024

    Automobile: L'UE impose dès 2025 des quotas stricts sur les voitures thermiques, menaçant les constructeurs de lourdes amendes. Plusieurs pays, dont la France et l'Italie, s'opposent à ces mesures, invoquant les risques pour l'industrie et les préférences des consommateurs pour les véhicules à moteurs thermiques...

    Lire la suite

    🚗 France: les voitures restent abonnées au diesel

    Le lundi 14 octobre 2024

    Paris: Les immatriculations de voitures neuves diesel s'effondrent depuis 2012 mais ces voitures représentent encore la majorité des voitures roulant en France, alors que les hybrides et les électriques arrivent sur les routes.

    Lire la suite