Le pétrole tente de se stabiliser après les stocks américains
Vers 11H40 GMT (12H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 51,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 50 cents à 49,15 dollars.
Les cours du pétrole ont rebondi après la baisse des stocks américains de brut qui a neutralisé un peu les inquiétudes sur la surabondance de l'offre à l'origine des récents mouvements de ventes, notait Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Les réserves de brut ont reculé de 3,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 2 janvier. Ces stocks avaient déjà perdu 1,8 million de barils au cours de la semaine précédente, mais restent bien au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Les fondamentaux de marché restent cependant baissiers, et de nature à plomber les cours à court terme. En effet, même si la baisse inattendue des stocks de pétrole brut américains mercredi a apporté un peu de soutien au cours du pétrole, les stocks de pétrole aux États-Unis, et notamment de produits pétroliers, demeurent abondants.Les réserves américaines de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en effet bondi de 11,2 millions de barils et les stocks d'essence ont augmenté de 8,1 millions de barils.
Les stocks de produits pétroliers ont fortement augmenté, mais dans deux semaines les raffineries dans le golfe du Mexique vont commencer leur maintenance, ce qui va faire baisser les stocks de produits pétroliers. Mais la baisse de la cadence des raffineries va augmenter les stocks de brut, déjà très élevés, commentait Olivier Jakob de Petromatix.
Les stocks de brut américain ont, en effet, augmenté de 24,5 millions de barils par rapport à la même période l'an dernier, soit une hausse de 6,8%.
Le rebond actuel des cours du pétrole a été principalement alimenté par des investisseurs spéculatifs reprenant des positions acheteuses, soulignait Ole Hansen, analyste chez Saxobank.