Stocks de pétrole brut: baisse inattendue de 3,1 mio de barils à 382,40 MB, au 02/01
Les réserves de brut ont reculé de 3,1 millions de barils, à 382,40 millions, lors de la semaine achevée le 2 janvier, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg escomptaient une hausse de 911'000 barils.
Ces réserves, qui avaient déjà perdu 1,8 million de barils au cours de la semaine précédente, restent bien au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Ils augmentent de 6,8% par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en revanche bondi de 11,2 millions de barils, à 136,90 millions de barils, largement au-dessus de la progression de 1,97 million attendue par les analystes.
Elles sont en hausse de 9,6% par rapport à la même époque en 2014 mais restent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont, eux, augmenté de 8,1 millions de barils à 237,20 millions, là aussi bien plus que les prévisions des analystes, qui annonçaient une avancée de 3,66 millions (bien 3,66 millions) de barils.
Ils sont en hausse de 4,5% par rapport à leur niveau de 2014, et sont, comme les stocks de brut, nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
La production américaine a augmenté à 9,132 millions de barils par jour (mbj), proches de ses plus hauts niveaux depuis que le DoE a commencé la publication de ses statistiques hebdomadaires.Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont avancé de 1,3 million de barils, à 32,1 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 9,9 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,2 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,6% de plus qu'à la même période en 2014.
La demande de produits distillés a augmenté de 7,2% au cours des quatre dernières semaines, en glissement annuel, et celle d'essence a progressé de 5,5%.
Les raffineries américaines ont un peu ralenti la cadence, fonctionnant à 93,9% de leur capacité contre 94,4% la semaine précédente.Vers 15H55 GMT/16h55 HEC, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février rebondissait, après s'être brièvement orienté dans le rouge après la publication du rapport, et gagnait 45 cents à 48,38 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).