Le brut se replie sous 100 dollars le baril à l'ouverture à New York
Vers 13H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin s'échangeait à 99,72 dollars, en recul de 38 cents par rapport à la veille.
Les cours, qui avaient fini mardi à leur plus bas niveau depuis fin février, avaient rebondi mercredi de plus de trois dollars.
"La grande question pour les courtiers, c'est de savoir si ce rebond était justifié. Même si les nouvelles étaient positives, une hausse de trois dollars semble un peu exagérée", a commenté Phil Flynn, de PFG Best.
"Il semble que le marché pétrolier ait été emporté par l'enthousiasme qui s'était emparé des marchés agricoles et de certains autres marchés extérieurs", a-t-il poursuivi.
Les cours des métaux et des produits agricoles, après avoir lourdement chuté depuis deux semaines, ont fortement rebondi mardi.
Les cours de l'énergie avaient également été soutenus par les statistiques hebdomadaires sur l'évolution des stocks pétroliers aux Etats-Unis. Les réserves de brut sont restées stables, alors que les analystes s'attendaient à une augmentation de l'offre, et celles d'essence ont progressé moins qu'attendu.
Jeudi matin, les cours ont brièvement été soutenus par l'annonce d'un recul des inscriptions au chômage aux Etats-Unis la semaine dernière, mais ont brièvement effacé leurs gains pour repartir à la baisse.
Plusieurs indicateurs seront publiés à Washington à 14H00 GMT, notamment portant sur l'activité dans la région de Philadelphie.
Selon Phil Flynn, les courtiers attendent également le discours, prévu vers 15H40 GMT, du président américain Barack Obama sur les bouleversements du monde arabe, qui ont participé à l'envolée des cours du brut depuis le début de l'année.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé jeudi à une augmentation rapide de l'offre des pays producteurs de pétrole, au vu "de signes croissants" indiquant que "la hausse des prix du brut depuis septembre affecte la reprise".