Brésil : Rousseff réaffirme sa confiance en la présidente de Petrobras
Graça (Foster) est une personne éthique. Elle m'a dit que, si sa situation portait préjudice au gouvernement ou à Petrobras, qu'elle démissionnerait sans problème. Je lui ai dit que ce n'était pas nécessaire, a dit Mme Rousseff lors d'un petit déjeuner avec la presse au siège du gouvernement.
Alors que le prix du pétrole s'effondre sur le marché international, Mme Rousseff a par ailleurs assuré qu'en ce moment, le prix du pétrole ne nous inquiète pas.
Le scandale a éclaté peu avant les élections présidentielles où Mme Rousseff a été réélue de justesse. La dénommée opération policière Lava Jato (Lavage rapide) a montré que le réseau de corruption aurait blanchi près de 4 milliards de dollars en dix ans.
Même si jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve de l'implication de la présidente, cette dernière présidait le conseil d'administration de Petrobras quand elle était ministre de L'Energie de l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).
Le Parquet a lancé les premières poursuites pour corruption, blanchiment et association de malfaiteurs contre 36 personnes, pour la plupart des entrepreneurs, qui surfacturaient des contrats à Petrobras pour verser des pots-de-vin à certains de ses directeurs.Des hommes politiques de trois partis, dont le Parti des travailleurs (PT) au pouvoir depuis 12 ans, sont impliqués dans le scandale mais aucun d'eux n'est encore poursuivi.
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