Le brut rebondit à New York en attendant les stocks
Vers 13H05 GMT/15h05 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin s'échangeait à 98,05 dollars, en hausse de 1,14 dollar par rapport à la veille.
Le marché se reprenait après deux séances de repli, rebondissant depuis le seuil de 95 dollars touché la veille à New York.
"Les prix en baisse sont visiblement perçus par certains acteurs du marché comme des opportunités d'achat, surtout que les combats toujours en cours en Libye et les troubles au Moyen-Orient devraient fournir une protection contre une baisse plus prononcée", ont observé les analystes de Commerzbank.
Toutefois, sans le soutien du marché boursier ou d'un nouvel affaiblissement du dollar, les prix du pétrole auront du mal à progresser, selon eux, étant donné que l'offre reste abondante.
La fédération professionnelle API, qui publie chaque semaine ses propres estimations sur les stocks pétroliers américains, a indiqué mardi soir que les stocks de brut avaient augmenté de 2,7 millions de barils aux Etats-Unis la semaine passée.
Elle a toutefois ajouté que les réserves de produits distillés (dont gazole et fioul de chauffage) avaient chuté de 2,8 millions de barils, et celles d'essence, de plus en plus surveillée à l'approche de la saison des grands déplacements automobiles, de 676'000 barils, contre toute attente.
Les investisseurs attendaient les statistiques officielles du département de l'Energie à 14H30 GMT.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état au contraire de hausses de 600'000 barils des stocks d'essence et de 500.000 baril des stocks de distillés, ainsi que d'un accroissement de 700'000 barils des réserves de pétrole brut.
Les chiffres sont susceptibles d'avoir été affectés par les inondations dans le sud des Etats-Unis provoquées par la crue du fleuve Mississipi. Onze raffineries sont situées dans la zone à risque, représentant un peu plus de 13% des capacités de raffinage du pays.