Le pétrole rebondit en Asie
Le baril de référence (WTI) pour livraison en janvier prenait huit cents, à 56,55 dollars tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février se renchérissait de 18 cents, à 61,36 dollars.
La dégringolade du brut a été stoppée provisoirement par l'annonce par le département américain de l'Énergie (DoE) d'une baisse de 800.000 barils des stocks de brut aux Etats-Unis, lors de la semaine achevée le 12 décembre.
Les cours de l'or noir ont perdu environ 50% depuis la mi-juin, grevés par l'abondance de l'offre, le renforcement du dollar et la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l'économie internationale. Le refus en novembre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de limiter sa production de brut avait encore plombé le marché.
Les investisseurs ont également été encouragés par la décision de la Banque centrale américaine (Fed) de conserver ses taux d'intérêts inchangés afin de soutenir la reprise économique.
La Fed a aussi réaffirmé qu'elle serait patiente avant de relever les taux, qui sont maintenus entre 0% et 0,25%, leur niveau depuis décembre 2008.Howie Lee, analyste chez Phillip Futures à Singapour, a estimé que la Fed allait vraisemblablement repousser la première hausse des taux de juillet à septembre 2015.
Les marchés sont toujours très attentifs quant aux réajustements des taux directeurs, toute hausse provoquant généralement un renchérissement du dollar. Or, plus le billet vert est cher et moins les achats de pétrole libellés dans cette monnaie deviennent intéressants pour les acheteurs munis d'autres devises.
A New York à la clôture mercredi, le prix du WTI pour livraison en janvier, a gagné 54 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 56,47 dollars.
A Londres, le baril de Brent pour livraison en janvier s'est redressé de façon plus marquée, gagnant 1,17 dollar à 61,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).