Le pétrole poursuit sa baisse en Asie
Le baril de référence (WTI) pour livraison en janvier perdait 1,16 dollar, à 54,77 dollars, le baril de Brent pour livraison en février, cédant 82 cents, à 59,19 dollars.
La veille à Londres, le Brent pour livraison en janvier avait terminé à 59,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), touchant là un nouveau plancher de clôture depuis mai 2009.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a gagné deux cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 55,93 dollars. Mais ce très léger rebond était loin de compenser sa chute de la veille à 55,91 dollars, son plus bas niveau de clôture depuis début mai 2009, alors qu'il a perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-juin.
Les marchés scrutent avec attention la situation en Russie, producteur de brut et où le rouble n'en fini pas de toucher le fond malgré les mesures radicales adoptées par les autorités.
Cette crise monétaire est la conséquences des sanctions occidentales destinées à punir Moscou pour son attitude dans le dossier ukrainien et de l'effondrement des cours de l'or noir.Si les cours dégringolaient encore davantage, l'inquiétude des entreprises et des ménages russes pourrait encore s'accroître, a commenté la banque Crédit agricole.
Les Russes font la queue pour transformer leurs roubles en euros ou en dollars et les autorités pourraient envisager des mesures pour limiter les craintes des investisseurs d'assister à une ruée sur les banques, a ajouté la banque.
Les marchés attendent aussi la publication des données sur les stocks de brut aux Etats-Unis, qui constituent une indication sur la demande du premier consommateur de brut mondial, selon les analystes.