Ouverture en baisse à New York dans un marché volatil
Vers 13H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin s'échangeait à 96,81 dollars, en baisse de 56 cents par rapport à la veille.
"Le marché du brut est suiviste, très réactif au dollar et au marché boursier", a noté Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock.
Dans les échanges électroniques d'avant séance, le cours du baril de brut a progressé en parallèle à un raffermissement de l'euro face au dollar.
L'affaiblissement de la monnaie américaine soutient les cours des matières premières libellées en dollars, refuge tangible contre l'inflation à des prix plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.
Toutefois le dollar se reprenait face à la monnaie européenne après un indicateur publié peu avant l'ouverture du Nymex, décevant sur l'immobilier aux Etats-Unis, où la construction de logements a lourdement rechuté en avril.
Les mises en chantier de logements ont reculé de 10,6% par rapport au mois précédent, et l'indicateur du nombre de permis de construire de 4,0% par rapport à mars, de mauvais augure pour la tendance à venir.
Dans un marché particulièrement nerveux depuis environ deux semaines, la volatilité pourrait être exacerbée par l'arrivée à expiration d'options sur les contrats, a souligné Rich Ilczyszyn.
"C'est pour cela qu'on voit des hauts et des bas, dans un marché peu étoffé", a ajouté l'analyste.
Les investisseurs surveillaient l'évolution des inondations dans le sud des Etats-Unis. Le recours au délestage a permis d'éloigner le risque de voir les raffineries situées le long du fleuve Mississipi fermer à cause de la crue. Cette dizaine d'installations représente un peu plus de 13% des capacités de raffinage aux Etats-Unis.