Technip reste intéressé par les études de gisements, après l'échec du rachat de CGG
Technip avait annoncé la veille avoir renoncé à faire une offre sur CGG faute d'avoir pu trouver un terrain d'entente avec cette autre entreprise tricolore emblématique du secteur qu'il avait approchée le 10 novembre.
Après le refus par CGG de sa proposition libellée à 8,3 euros par action, Technip a présenté un certain nombre d'options alternatives sans aboutir à un accord.
Le prix était le bon. Les alternatives que nous avons examinées avec CGG permettaient à CGG de garder son identité et permettaient à Technip d'avoir le contrôle et l'accès aux activités d'études de gisements, de processing et d'imaging, a expliqué M. Pilenko lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.
Il y a plusieurs façons de faire pour acquérir ces capacités. On peut le faire à travers des acquisitions, on peut le faire à travers des alliances, on peut le faire aussi de manière organique, a-t-il poursuivi.
Il y a plusieurs alternatives (...). Une partie de CGG en était une, on pourra regarder des alliances ou d'autres types de construction industrielle, a-t-il précisé. La réaction du client a montré qu'il y avait beaucoup d'intérêt à ce que Technip combine les savoir-faire de production et les savoir-faire de gisements. En fait, la réaction de très grands clients (...) a été positive. J'ai reçu beaucoup d'encouragements pour que nous allions de l'avant avec cette stratégie, a souligné le dirigeant.
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