Rouen: Une dizaine d'unités de la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame-de Gravenchon (Seine-Maritime), la deuxième de France, sont à l'arrêt depuis jeudi soir en raison d'un mouvement de grève de la CGT, a annoncé vendredi le syndicat.
Il n'y a plus de production d'hydrocarbures et d'huiles synthétiques, a indiqué à l'AFP Christophe Aubert, secrétaire du syndicat CGT.
Le conflit est motivé principalement par des revendications salariales, la direction du groupe ayant, pris des mesures d'austérité salariale sans précédent pour la deuxième année consécutive, selon un communiqué de la CGT.
Nous demandons une réouverture des négociations salariales, a affirmé M. Aubert.
Ce mouvement qui porte sur cinq quarts (5X8H soit 40 heures au total, ndlr) doit s'achever samedi midi. Mais il est reconductible, selon la CGT, premier syndicat de l'entreprise. Le syndicat FO (4e syndicat) s'est joint au mouvement.
Le mouvement a un impact limité, a estimé de son côté un porte-parole de la direction, interrogé par l'AFP.
Le site ExxonMobil de Seine-Maritime est composé d'une partie raffinage (980 salariés), concernée par la grève, et d'une partie pétrochimique (1.100 salariés) qui ne l'est pas.
ExxonMobil compte aussi une raffinerie de quelque 250 salariés à Fos-sur-Mer (Bouches du Rhône), à laquelle, selon la CGT, pourrait s'étendre le mouvement.
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