La baisse du pétrole correctement répercutée à la pompe en France
Cette réunion a permis de partager le constat que la baisse des cours du pétrole brut, qui ont atteint ces dernières semaines un point bas depuis 2010, est répercutée correctement dans les prix des carburants à la pompe, a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Ceci représente une baisse de 8 centimes/litre pour le gazole et de 11 centimes/litre pour l'essence en 5 mois, au bénéfice des consommateurs et des entreprises, a-t-il ajouté, soulignant que le gain s'élevait à environ 6 euros en novembre pour un automobiliste moyen parcourant 35 kilomètres par jour.
Nous avons pu constater que le marché français fonctionne. (...) La baisse du prix du brut a été intégralement répercutée au consommateur, a abondé le directeur général de Total, Patrick Pouyanné, à l'issue de cette rencontre réunissant les producteurs et distributeurs de produits pétroliers, ainsi que des associations de consommateurs et le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron.
La réunion a aussi été l'occasion pour François Hollande de réaffirmer la volonté du gouvernement de revoir l'avantage donné au gazole en France.
Le président de la République a indiqué que le rapprochement de la fiscalité du prix de l'essence et du diesel était sans doute envisageable. Il a dit qu'il fallait envoyer un signal en ce sens. Il n'a pas donné de calendrier, mais il a dit que c'était un objectif, a confié le président de l'UFC-Que Choisir, Alain Bazot.La fiscalité sur le gazole augmentera de 4 centimes par litre (hors TVA) le 1er janvier 2015, la moitié pour financer l'abandon de l'écotaxe et l'autre dans le cadre de la taxe carbone, qui concernera aussi l'essence à hauteur de 1,8 centime/litre.
Le 28 novembre, le Premier ministre Manuel Valls avait relancé le vieux débat sur le diesel, plus sale mais moins cher, en disant vouloir progressivement revenir sur l'erreur d'avoir donné la priorité à ce carburant.
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