L'Opep traverse des temps difficiles, selon sa présidente
C'est une période vraiment difficile, comme vous le savez, pour l'Opep et pour les puits de pétrole mondiaux dans leur ensemble, a-t-elle déclaré à des journalistes à Abuja.
De nombreux pays, à la fois membres et non membres de l'Opep, souffrent énormément, a-t-elle ajouté.
Elle a également indiqué que le Venezuela, l'Angola, l'Algérie, l'Iran ainsi que son pays, le Nigéria, avaient soit pris de strictes mesures fiscales afin d'atténuer les effets de la chute des prix du pétrole, soit vu leurs budgets placés sous la contrainte de cette baisse.
La Russie, pays non membre de l'Opep qui ne réduit pas sa production, doit faire face à une baisse de la valeur de sa monnaie, a-t-elle précisé.
Notre prière... est de parvenir à stabiliser les prix du pétrole brut par baril durant cette période car cela est primordial, a-t-elle ajouté.Les prix du brut tournent actuellement autour de 70 dollars le baril à New York et Londres.
Diezani Alison-Madueke a souligné qu'en tant que présidente de l'Opep, elle surveillerait de très près l'évolution des cours pour voir à quel moment convoquer une réunion extraordinaire de l'Opep afin de discuter des stratégies à mettre en place pour remédier à la situation.