stocks de brut: hausse surprise de 2,6 millions de barils au 14
Les réserves de brut ont gonflé de 2,6 millions de barils, à 381,1 millions, lors de la semaine achevée le 14 novembre, surprenant les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires qui s'attendaient à une baisse de 1 million de barils.
Ces stocks, qui avaient diminué de près de 2 millions la semaine précédente après une période de forte progression, se maintiennent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Ils affichent toutefois un recul, de 1,9%, par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, reculé de 2,1 millions de barils, à 114,8 millions de barils, enregistrant une diminution plus importante qu'escompté (-1,4 million de barils).
Elles sont en hausse de 2,0% par rapport à la même époque en 2013 mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté avancé de 1,0 million de barils, à 204,6 millions, enregistrant une hausse plus forte que prévu par les experts (+600'000 barils).
Ils sont en baisse de 2,0% par rapport à leur niveau de 2013 et se hissent dans la partie moyenne de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
TOUJOURS AU-DESSUS DE 9MBJ
La production américaine s'installait par ailleurs pour la deuxième semaine consécutive au-delà du seuil psychologique de 9 millions de barils par jour (mbj), dépassé début novembre pour la première fois depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé la publication de ses statistiques hebdomadaires.
Le premier consommateur mondial d'or noir a produit 9,004 millions de barils par jour (mbj) au cours de la semaine achevée le 14 novembre, soit un peu moins que la semaine précédente lorsque les Etats-Unis avait battu un troisième record de production d'affilée (à 9,063 mbj).
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 700'000 barils, à 23,2 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains sont restés parfaitement stables.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,3% de moins qu'à la même période en 2013.
La demande de produits distillés a plongé en moyenne de 9,7% au cours des quatre dernières semaines, en glissement annuel, et celle d'essence de 0,2%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 91,2% de leur capacité contre 90,1% la semaine précédente.
Vers 15H45 GMT/16h45 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre partait dans le rouge et lâchait 20 cents à 74,41 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).