ENI signe un protocole d'entente au Turkménistan pour l'exploration de champs de pétrole en mer Caspienne
Eni et l'Agence d'Etat turkmène pour la gestion et l'utilisation des ressources d'hydrocarbures ont signé un protocole d'entente pour explorer les possibilités d'étendre les activités d'ENI dans le secteur offshore turkmène de la mer Caspienne, dans l'ouest du pays, a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
La signature de ce protocole a eu lieu au cours d'une visite historique de Matteo Renzi, le premier chef de gouvernement italien à se rendre en 23 ans au Turkménistan.
Les réserves de ces champs sont estimées à 510 millions de tonnes de pétrole et 600 milliards de mètres cubes de gaz, a déclaré le président turkmène Gourbangouly Berdymoukhamedov.
D'autres documents ont été signés afin de renforcer la présence de l'entreprise italienne dans cette ex-république soviétique d'Asie centrale, l'un des pays les plus isolés au monde.
L'exploitation de quatre champs pétroliers par ENI, qui y a déjà investi près de 1,6 milliard de dollars (1,28 milliard d'euros) selon le président turkmène, a ainsi été prolongée de dix ans.Le Turkménistan est un pays stratégique pour nous, a salué le Premier ministre italien.
M. Berdymoukhamedov a lui souligné que la priorité de la politique étrangère turkmène était son partenariat avec l'Union européenne et l'Italie.
L'Union européenne, qui dépend de la Russie pour l'approvisionnement de 30% de son gaz, cherche à se débarrasser de cette dépendance.
Le Turkménistan, dont les sous-sols renferment de gigantesques réserves d'hydrocarbures, cherche pour sa part à diversifier ses voies d'exportations, elles aussi très dépendantes de la Russie.
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