Pétrole: le brut ouvre en hausse à New York, rebondissant après une forte chute
Vers 14H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre gagnait 56 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à 74,77 dollars.
Cette progression correspond en premier lieu "à un rebond après la raclée qu'on s'est prise au cours des derniers jours", a commenté Robert Yawger de Mizuho Securities USA. Le baril de WTI a en effet perdu près de 4 dollars en deux séances, accentuant un peu plus la spirale baissière qui s'est emparée du marché depuis quelques mois en raison de l'abondance de l'offre sur le marché mondial.
Mais les cours ont aussi trouvé du soutien dans les chiffres sur la zone euro.
Le Produit intérieur brut de la région a en effet progressé de 0,2% au troisième trimestre, une croissance légèrement meilleure qu'attendu. "Beaucoup de gens poussent sans doute un soupir de soulagement et se disent que peut-être, les perspectives de demande de brut dans la région ne sont pas aussi catastrophiques qu'anticipé", a noté Robert Yawger.
Les investisseurs étaient aussi rassérénés par les chiffres sur les ventes de détail aux Etats-Unis, qui ont augmenté de 0,3% en octobre, comme s'y attendaient les analystes.
"Il y a sur le marché un sentiment croissant que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) va peut-être réussir à parvenir à un accord sur une diminution de sa production" lors de sa prochaine réunion prévue le 27 novembre à Vienne (Autriche), ce qui permettrait de réduire un peu l'offre de brut sur le marché mondial, a relevé Robert Yawger.
Jusqu'à présent, les membres du cartel semblent en désaccord sur le sujet "mais les rencontres entre ministres du Pétrole se multiplient et ils tentent apparemment de trouver un consensus", a expliqué le spécialiste. "L'idée qui circule est que tout ne repose pas sur les épaules de l'Arabie saoudite et que tous les membres acceptent de réduire un peu leur production."