Le pétrole recule encore à New York, à des plus bas depuis 2011
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre perdait 87 cents, à 76,31 dollars, évoluant à son plus bas depuis début octobre 2011, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les prix reculent encore, c'est toujours la même situation. Le basculement du Brent sous le seuil des 80 dollars le baril démontre la force de la tendance baissière sur le marché face à une offre surabondante, a relevé John Kilduff, de Again Capital.
Le baril de Brent coté à Londres a touché mercredi ce seuil psychologique critique, selon M. Kilduff. Il évoluait jeudi à des plus bas depuis fin septembre 2010.
Depuis leur dernier pic mi-juin, les références américaine et européenne de l'or noir ont dégringolé de près d'un tiers, plombés par un boom de l'offre notamment en provenance d'Amérique du Nord, par des craintes d'une consommation fragile alors que l'économie mondiale peinait à se redresser, et par le renforcement du dollar.
Or, il semble que l'Opep, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, n'ait trouvé aucune cohésion en son sein pour décider une baisse de la production, a noté M Kilduff.Dans ce contexte, les prix sont partis pour continuer leur glissade jusqu'à la réunion du cartel, le 27 novembre à Vienne, a-t-il estimé.
Par ailleurs, les investisseurs attendaient jeudi le rapport américain sur les stocks pétroliers aux États-Unis, qui est publié avec un jour de retard sur le calendrier habituel en raison d'un jour semi-férié mardi.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut et d'essence auraient tous deux augmenté de 300.000 barils la semaine dernière.
Par contre, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient reculé de 1,6 million de barils.