Menu
A+ A A-

Le brut ne se remet pas de son plongeon et finit en baisse à New York

prix-du-petrole reprise de vendredi soir</preprise de vendredi soir:

reprise de vendredi soir


New York - Les prix du pétrole ont encore fortement reculé vendredi à New York après une séance en dents de scie, accentuant le plongeon de la veille malgré une accélération de la création d'emplois aux Etats-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin a terminé à 97,18 dollars, en repli de 2,62 dollars par rapport à la veille.

Sur la semaine, le baril a lâché 16,75 dollars, ou 14,7% par rapport à la clôture de vendredi dernier.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a abandonné 1,67 dollar à 109,13 dollars.

Alors que, soutenu par des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu, le baril a gagné jusqu'à 2,5% en séance à New York, à plus de 102 dollars, le ton négatif de la semaine a finalement repris le dessus peu avant la clôture.

"Les faibles indicateurs économiques de cette semaine ont vraiment cassé l'élan du marché", a observé Matt Smith, de Summit Energy.

"Les chiffres mensuels de l'emploi ont été meilleurs qu'attendu en termes de création d'emplois mais la hausse du taux de chômage n'est à l'évidence pas une bonne chose", a ajouté l'analyste.

Dans un premier temps, le marché du pétrole a réagi positivement à ces chiffres très attendus, se concentrant sur les 244.000 emplois nets créés en avril, lui permettant d'effacer une partie des pertes considérables enregistrées la veille, de près de 10 dollars.

Mais le taux de chômage est remonté après quatre mois de baisse, à 9,0%.

Avant la publication de ces chiffres, le cours du baril était descendu jusqu'à 94,63 dollars. A quelques minutes de la clôture, et du week-end, le baril, dont le prix se stabilisait, a fortement reculé.

"Après avoir passé une bonne partie de la journée à essayer de se reprendre, le marché a échoué, la nervosité est revenue", a constaté Tom Bentz, de BNP Paribas.

L'euro, qui a accentué sa baisse face au dollar en fin de séance, n'a pas aidé, a ajouté l'analyste, le raffermissement du billet vert pénalisant les actifs libellés en dollars.

Les analystes étaient divisés sur la signification du plongeon de vendredi, deuxièmes plus grosses pertes jamais enregistrées en dollar pour le baril de light sweet crude en une séance, selon Barclays Capital.

"La chute d'hier a certainement retiré une large portion de la prime de risque qui selon nous était incluse dans les prix du pétrole, ce qui suggère qu'une poursuite du repli pourrait être limitée à partir de ces niveaux", ont estimé les analystes de Goldman Sachs, très influentes voix sur les marchés de matières premières.

Le marché reste "sous la pression de la hausse continue des stocks de brut et de statistiques commençant à montrer une nette baisse de la demande en essence aux Etats-Unis, en particulier en Californie et à New York où les prix sont traditionnellement parmi les plus élevés du pays", a souligné de son côté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

"Mais il y a toujours des risques géopolitiques au Moyen-Orient, c'est juste que cela n'a pas fait les gros titres cette semaine avec la mort d'Oussama Ben Laden, et avec le raffermissement du dollar qui a pesé sur le brut. Ces influences ne seront pas nécessairement permanentes", a tempéré Matt Smith.



Commenter Le brut ne se remet pas de son plongeon et finit en baisse à New York



    Communauté prix du baril


    Les dernières actualités des prix du pétrole

    lundi 23 décembre 2024 à 12:40

    Le pétrole hésite entre menaces sur le canal du Panama et do…

    Londres: Les prix du pétrole hésitent lundi, entre menaces de reprise d'un contrôle américain de la voie commerciale clé du canal du...

    vendredi 20 décembre 2024 à 21:25

    Le pétrole se raffermit, aidé par le reflux du dollar

    Cours de clôture: Les cours du pétrole se sont redressés vendredi à la faveur d'un fléchissement du dollar lié à un indicateur...

    vendredi 20 décembre 2024 à 12:40

    Le pétrole pénalisé par un dollar fort

    Londres: Les cours du pétrole refluent vendredi face aux orientations prudentes de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur ses taux, qui ont...

    jeudi 19 décembre 2024 à 21:20

    Le pétrole baisse, lesté par une Fed plus restrictive

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont reculé jeudi, plombés par la position prudente affichée par la Banque centrale américaine (Fed)...

    jeudi 19 décembre 2024 à 11:30

    Le pétrole stationnaire face à des vents contraires

    Londres: Les cours du pétrole sont stables jeudi, la position prudente affichée par la Réserve fédérale américaine (Fed) sur sa politique monétaire...

    mercredi 18 décembre 2024 à 21:29

    Le pétrole se reprend, inspiré par la demande américaine de …

    Cours de clôture: Les cours du pétrole se sont repris mercredi, soutenus par le rebond de la demande de gazole aux Etats-Unis...

    mercredi 18 décembre 2024 à 17:21

    🛢️ USA: baisse moins marquée que prévu des stocks de pétrole

    NYC / Stocks aux USA: Les stocks commerciaux de pétrole brut se sont moins contractés que prévu la semaine dernière, selon des...

    mercredi 18 décembre 2024 à 11:55

    Le pétrole dans le vert avant la réunion de la Réserve fédér…

    Londres: Les cours du pétrole grimpent légèrement mercredi avant une probable baisse de 0,25% des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine...

    mardi 17 décembre 2024 à 21:40

    Le pétrole recule, entre espoir d'une trêve à Gaza et consom…

    Washington: Les cours du pétrole ont reculé mardi, les opérateurs réagissant aux discussions autour d'une possible trêve dans la bande de Gaza...

    Toute l'actualité du baril et des cours du pétrole

    Les analyses des Prix du pétrole les plus récentes

    📊 Les cours du pétrole en baisse prolongée ? Les scénarios d'experts du marché pour 2025

    Le jeudi 26 septembre 2024

    Analyse: Le marché pétrolier mondial fait face à une conjoncture marquée par des incertitudes croissantes et des perspectives économiques contrastées. Alors que l'Arabie saoudite, leader de l'OPEP et premier exportateur mondial de brut, se prépare à renverser sa stratégie en augmentant sa production, les analystes restent prudents quant à l'évolution des prix et à l’équilibre entre l'offre et la demande.

    Lire la suite

    🛢️ Pour l'Opep, le pétrole a encore des décennies de croissance devant lui

    Le lundi 09 octobre 2023

    Paris: Pas de répit dans la demande d'or noir: l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'attend à une hausse continue de la demande mondiale de pétrole d'ici à 2045, selon de nouvelles projections à rebours des efforts requis pour limiter le réchauffement planétaire.

    Lire la suite

    📊 Pourquoi le baril devrait rester cher pour des années

    Le jeudi 24 novembre 2022

    La semaine dernière, le prix du gaz pour livraison immédiate est descendu dans le négatif pendant quelques minutes… Le gaz arrive en quantité inédite par mer. En raison du manque de capacité des infrastructures, et les soucis dans l'industrie, le gaz ne trouve pas du tout d’acheteur en ce moment. Mais le pétrole offre un marché différent. Il a besoin de moins d’infrastructures que le gaz (plus dur à transporter et à décharger). Pour cette raison, le pétrole n’a pas connu les fluctuations du même niveau que celles du gaz cette...

    Lire la suite