Algérie: signature de contrats pour cinq groupes pétroliers
Le montant des investissements pour la première phase, qui est de trois ans, est de l'ordre de 150 millions de dollars. C'est un engagement minimum sur lequel les compagnies se sont engagées, a déclaré à l'AFP en marge de la signature le président du comité de direction d'Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures), Sid Ali Betata.
La signature de contrats a eu lieu entre le groupe public algérien Sonatrach, Alnaft et les compagnies Statoil (Norvège) Shell (anglo-néerlandais), Repsol (espagnol), Enel (italien) et Dragon oil (émirati).
Enel est d'un des plus grands acheteurs de gaz d'Algérie avec 15% des exportations algériennes. Nous regardons l'Algérie comme un pilier important de la sécurité énergétique de l'Europe du sud, a déclaré à l'AFP Marco Arcelli, Vice président Upstream gaz Enel.
Pour M. Arcelli, ces nouveaux investissements d'Enel sont nécessaires pour maintenir les 15%.
Le consortium Statoil-Shell a signé pour le périmètre Timssit situé dans la région Est du pays. Le consortium Dragon oil-Enel a signé pour le périmètre Tinhert nord situé à l'Est et pour celui de M'Sari Akabli situé dans la région Ouest
Le consortium Repsol-Shell a signé pour le périmètre Boughezoul situé dans la région Nord de l'Algérie.
L'appel d'offres portait sur 31 blocs pour l'exploitation d'hydrocarbures de type conventionnel (pétrole et gaz) et non conventionnel (gaz de schiste), mais seuls quatre périmètres ont intéressé les compagnies.
M. Betata a annoncé qu'un cinquième appel d'offres était en préparation et qu'il serait lancé dans quelques semaines.
La signature des contrats qui a suivi le 4eme appel d'offres, le premier appel depuis que l'Algérie, producteur majeur de gaz naturel qui détiendrait d'importantes ressources potentielles de gaz de schiste, a révisé en 2013 sa loi sur les hydrocarbures en vue de favoriser l'exploration et la production du pétrole et du gaz non conventionnels, dont le gaz de schiste.
Aucune offre n'avait été présentée pour le gaz de schiste, dont l'exploitation éventuelle a soulevé une levée de boucliers dans le pays.
amb/az