Les prix chutent de nouveau, lâchant plus de 5 dollars
Vers 09h00 GMT (11h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s'échangeait à 107,36 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, lâchant 3,44 dollars par rapport à la clôture de jeudi.
Il avait abandonné un peu plus tôt jusqu'à 5,60 dollars, descendant à 105,15 dollars, son plus bas niveau depuis le 21 février.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait quant à lui 3,70 dollars à 96,10 dollars, après avoir glissé jusqu'à 94,63 dollars quelques minutes plus tôt.
Les cours du baril s'étaient effondré jeudi de quelque 10 dollars à Londres comme à New York, pâtissant d'un renchérissement du dollar et d'un regain d'inquiétudes sur l'économie américaine après des indicateurs médiocres.
"Le principal centre d'attention aujourd'hui sera le rapport mensuel sur l'emploi et le chômage aux Etats-Unis; ce sera l'occasion de voir si la crainte que la reprise économique américaine trébuche est avérée, ou bien si ces inquiétudes avaient été exagérées", a indiqué Filip Petersson, analyste de la banque suédoise SEB.
"Il y a des risques considérables que cette publication déçoive le marché" et entretienne la pression sur les cours, a-t-il ajouté, tout en reconnaissant qu'un prix du Brent entre 105 et 110 dollars "devrait faire revenir les acheteurs et limiter la correction" à la baisse.