New York: Les prix du pétrole ont ouvert en légère hausse, soutenus par l'attente d'une baisse des réserves d'essence aux Etats-Unis avant un rapport hebdomadaire, de bon augure pour la demande énergétique du premier consommateur d'or noir au monde.
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre gagnait 44 cents, à 82,93 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours du pétrole gagnent en vigueur avant la publication du rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis, a relevé Matt Smith, de Schneider Electric.
Ce document très attendu, considéré comme un baromètre sur la demande du géant énergétique américain, sera publié vers 14H30 GMT par le département américain à l'Énergie.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient progressé de 3,1 millions de barils la semaine dernière.
En revanche, les stocks d'essence et de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) auraient reculé de respectivement 1,4 million et 1,5 million de barils.
On est dans une situation d'attente avant ces chiffres, a noté Bob Yawger, de Mizuho Securities.
L'anticipation de statistiques relativement encourageantes sur la consommation américaine aide le marché à reprendre son souffle après la récente chute des prix, a par ailleurs noté Matt Smith.
Les cours du brut, en déroute depuis la mi-juin, ont marqué la semaine dernière des plus bas depuis 2010 à Londres et depuis 2012 à New York.
Mais, même si les prix semblent se stabiliser, le marché mondial du pétrole se dirige vers un large excédent d'offre l'année prochaine si l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne réduit pas sa production, ont prévenu les économistes de Commerzbank, qui notent que les tensions montent entre les pays membres du cartel.
Ces derniers, qui se réunissent le 27 novembre à Vienne, n'ont pour l'instant pas affiché de volonté unanime de réduire leur offre, certains membres plaidant pour une baisse de la production tandis que d'autres se sont lancés dans une guerre des prix et des parts de marché.
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