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Pétrole: les craintes sur la demande plombent encore ses prix à New York

prix-du-petrole New YorkNew York: Les prix du pétrole poursuivaient leur recul mardi à l'ouverture à New York, plombés par des craintes sur la zone euro et par la révision en baisse de la croissance de la demande pétrolière mondiale par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre perdait 60 cents, à 85,14 USD, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), évoluant à des niveaux plus vus depuis juillet 2012.


L'offre en brut est trop abondante et on ne perçoit aucun signe de la part des pays de l'Opep, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, laissant anticiper une réduction de leur production pour endiguer la baisse des prix, a relevé John Kilduff, de Again Capital.


Les membres du cartel, qui pompe un tiers du brut mondial, se réuniront le 27 novembre à Vienne.


Les États-Unis produisent de plus en plus de brut et, même s'ils ne l'exportent pas, cela déséquilibre le marché mondial en forçant leurs anciennes sources d'importations à trouver d'autres débouchés sur un marché déjà bien approvisionné.


Les pays de l'Opep semblent donc moins préoccupés par le niveau des prix que par leurs parts de marchés, notamment en Asie.


Or, un chiffre allemand préoccupant aujourd'hui accentue encore la faiblesse de l'activité économique européenne et les inquiétudes d'une nouvelle baisse de la demande dans la région, a noté M. Kilduff.


Berlin a revu en baisse ses prévisions de croissance de la première économie de la zone euro, à 1,2% pour 2014 et 1,3% pour 2015, mais ne voit aucune raison d'infléchir sa politique économique.


Le marché réagissait aussi à la nouvelle révision en baisse mardi des prévisions de croissance pour la demande mondiale de pétrole par l'AIE en 2014 et 2015.


L'agence table désormais sur une hausse de 700'000 barils par jour de la demande planétaire d'or noir en 2014, à 92,4 mio de barils par jour (mbj), soit 200'000 barils de moins que l'estimation précédente de 92,6 mbj, indique-t-elle dans son rapport mensuel d'octobre. Pour 2015, la consommation est également abaissée de 93,8 mbj à 93,5 mbj.


Cette faiblesse de la demande, combinée à une offre mondiale surabondante, pèse depuis des mois sur les prix du pétrole -- qui ont perdu près de 24% à Londres et 21% à New York depuis la mi-juin.



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