Cours stable à New York avant les stocks aux USA
Vers 13H10 GMT (15H10), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin s'échangeait à 111,08 dollars, en hausse de 3 cents par rapport à la veille.
Il avait abandonné 2,50 dollars mardi sur fond d'inquiétudes concernant l'évolution de la demande d'énergie aux Etats-Unis.
La publication d'un indicateur mercredi aux Etats-Unis n'a fait que renforcer ces craintes. Selon le cabinet ADP, le secteur privé du pays a créé 179'000 emplois en avril, soit moins qu'en avril, et moins qu'anticipé par les économistes.
"De mauvais chiffres de l'emploi forcent à se demander si les gens vont pouvoir faire face à la hausse des prix de l'essence", a expliqué Phil Flynn, de PFG Best.
Le prix de l'essence à la pompe s'est envolé d'environ 30% depuis le début de l'année aux Etats-Unis. Le gallon (3,78 litres) valait au 2 mai en moyenne 3,96 dollars, selon les chiffres officiels, et dépasse déjà le seuil très symbolique des 4 dollars dans de nombreux Etats.
Dans ce contexte, les intervenants du marché pétrolier seront particulièrement attentifs aux statistiques hebdomadaires sur les réserves pétrolières américaines, qui mesurent également la consommation. Elles doivent être publiées à 14H30 GMT par le département de l'Energie (DoE).
"La demande s'est clairement affaiblie, ce qui n'est pas surprenant vu le niveau élevé des prix. Si (le DoE) fait état d'une hausse des stocks (...), cela pourrait peser sur les prix", ont estimé les analystes de Commerzbank.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires anticipent une hausse de 2 millions de barils des stocks de brut, de 100'000 barils des stocks d'essence et de 400.000 barils des réserves de produits distillés (dont gazole et fioul de chauffage).