Le pétrole ouvre en baisse à New York, miné par un indicateur allemand
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre cédait 38 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 89,96 dollars.
Les difficultés s'accumulent en Europe. Ce n'est pas bon pour les prix de l'énergie et des autres matières premières, a souligné Phil Flynn de Price Futures Group.
Les acteurs du marché étaient particulièrement échaudés mardi par l'annonce d'un recul bien plus fort que prévu de la production de l'industrie allemande en août (-4%), publié au lendemain de la diffusion d'une contraction de 5,7% des commandes industrielles.
Ces chiffres sont de mauvais augure pour la croissance allemande au troisième trimestre, alors que la première économie de la zone euro espère reprendre de la vigueur après avoir calé à la mi-2014.
Les cours du baril de WTI étaient aussi de nouveau pénalisés par le renforcement du dollar face à l'euro, le billet vert repartant à la hausse face à la monnaie unique après un répit la veille. Or le renforcement du dollar a tendance à rendre plus chers, et donc moins attractifs, les achats de brut libellé en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les investisseurs étaient par ailleurs sensibles à l'anticipation d'une hausse des réserves de brut dans le rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis attendu mercredi, a indiqué Matt Smith de Schneider Electric.
Une progression est généralement considérée comme le signe d'un ralentissement de la demande en énergie.