Le pétrole s'affiche toujours en baisse, pénalisé par l'offre abondante
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 92,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 45 cents à 89,89 dollars.
Les prix du pétrole continuent leur descente (...). Le Brent est tombé (lundi) à 91,25 dollars le baril, au plus bas depuis juin 2012, notaient les analystes de Commerzbank.
Le niveau élevé de la production aux États-Unis et de la part de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), plus la réduction des prix de l'Arabie Saoudite, continuent de peser sur les cours du brut, expliquaient-ils.
Grâce à l'exploitation des ressources non conventionnelles d'hydrocarbures, les États-Unis produisent de plus en plus de pétrole, ce qui réduit leurs besoins en importations et redirige donc le brut qu'ils importaient avant sur un marché mondial déjà bien approvisionné. L'Arabie Saoudite, qui joue habituellement le rôle de banque centrale du pétrole pour équilibrer l'offre de l'Opep sur le marché, semble plus préoccupée par ses parts de marché que par le niveau des prix, puisqu'elle a abaissé la semaine dernière ses tarifs appliqués à ses clients asiatiques.
Tant que l'Opep ne prend pas des mesures pour réduire son offre, les prix du pétrole devraient rester sous pression, prévenaient les experts de Commerbank.
Le cartel tiendra sa prochaine réunion ordinaire à Vienne le 27 novembre. Lors de leur dernière réunion en juin, ses membres avaient décidé de maintenir leur plafond de production à 30 millions de barils par jour, niveau auquel il est fixé depuis fin 2011.