Le pétrole près de l'équilibre à New York, aidé par le recul du dollar
Vers 13H20 GMT (15H20 à Paris), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre cédait 5 cents, à 89,69 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir démarré en légère hausse.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre grappillait 4 cents à 92,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Il avait enregistré vendredi son plus important pourcentage de baisse hebdomadaire en 18 mois et était tombé à son plus bas niveau depuis juin 2012.
Le marché du brut a été frappé durement la semaine dernière et les courtiers procèdent sans doute à des mouvements techniques, a souligné Robert Yawger de Mizuho Securities USA.
Mais c'est probablement le fait que le dollar recule face à l'ensemble des devises qui permet d'ouvrir la porte à des achats dans le secteur des matières premières, a ajouté le spécialiste.
La monnaie américaine s'était en effet fortement renforcée ces dernières semaines, atteignant par exemple vendredi son plus haut niveau en deux ans face à l'euro et en six ans face au yen. Ce regain de vigueur a tendance à rendre plus chers, et donc moins attractifs, les achats de brut libellé en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises. Par ailleurs, après une salve de données économiques la semaine dernière, il n'y a presque rien à l'agenda au cours des prochaines séances. Cela permet au marché du brut de reprendre un peu son souffle, a souligné Matt Smith de Schneider Electric.