Le pétrole confirme son rebond après la chute surprise des stocks US
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 95,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,47 dollar, à 92,63 dollars.
Le Brent et le WTI ont tiré profit de la réduction des stocks de brut américains, expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Les réserves de brut ont baissé de 1,4 million de barils lors de la semaine achevée le 26 septembre selon le rapport publié mercredi par le département américain à l'énergie (DoE), alors que les experts tablaient en moyenne sur une augmentation de 900.000 barils.
Ces stocks, qui avaient déjà plongé, contre toute attente, de 4,3 millions de barils au cours de la semaine précédente, sont en baisse de 2,0% par rapport à la même période l'an dernier.Une baisse des stocks de brut est généralement bien reçue par le marché, qui y voit un signe de vigueur de la demande énergétique aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, quant à elles, chuté de 2,9 millions barils, soit nettement plus qu'attendu par les analystes (-200.000 barils).
Les stocks d'essence ont de leur côté reculé de 1,8 million de barils, un chiffre plus de deux fois supérieur aux attentes des experts (-800.000).
Stimulés par ce rapport, les cours du brut ont ainsi confirmé leur rebond entamé pendant la séance asiatique grâce à des achats à bon compte après avoir dégringolé la veille.
Le WTI a en effet perdu plus de 3 dollars à la clôture mardi (sa plus forte chute sur une séance depuis presque deux ans) tandis que le Brent a marqué un minimum depuis fin juin 2012 (à 94,24 dollars).
A Londres comme à New York les prix ont succombé au renforcement constant du billet vert, à des ajustements de portefeuilles en fin de trimestre et à des craintes liées à l'abondance de l'offre.