Le pétrole rebondit à New York après sa pire chute depuis 22 mois
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre gagnait 86 cents, à 92,02 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché reprend un peu son souffle après un jour particulièrement sombre, aidé par des anticipations d'une demande énergétique solide aux Etats-Unis, a relevé Bart Melek, de TD Securities.
Les cours du brut ont dégringolé mardi de plus de 3 dollars ou de 3,6%, enregistrant leur plongeon le plus important sur une séance depuis 22 mois, a souligné Bob Yawger, de Mizuho Securities.
A Londres comme à New York les prix ont succombé au renforcement constant du billet vert, à des ajustements de portefeuilles en fin de trimestre et à des craintes liées à l'abondance de l'offre.
Mais les chiffres ADP aident le marché à retrouver un peu d'entrain aujourd'hui, a noté Bart Melek.De bon augure à deux jours d'un rapport mensuel sur la santé du marché du travail aux Etats-Unis, le rythme des créations d'emplois dans le secteur privé s'est accéléré en septembre dans le pays, surprenant les analystes.
Selon une enquête mensuelle publiée mercredi par la société de services informatiques aux entreprises ADP, les embauches ont atteint 213.000 en septembre, soit davantage que les 202.000 attendues par les analystes.
En outre, les opérateurs anticipaient des signes d'une bonne demande en produits raffinés aux Etats-Unis, avant la parution dans la matinée de chiffres hebdomadaires sur le niveau des stocks pétroliers dans le pays, ce qui soutenait les prix.
Si les investisseurs s'attendent à une hausse des stocks de brut, ils misent sur un recul des réserves de produits raffinés, a indiqué Matt Smith, de Schneider Electric.
Le département américain à l'Énergie (DoE) doit faire part de ses chiffres pour la semaine terminée le 26 septembre vers 14H30 GMT.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient légèrement progressé, de 900.000 barils, tandis que les stocks d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) se seraient un peu contractés, de respectivement 800.000 barils et 200.000 barils.