Le pétrole légèrement dans le vert à New York avant les stocks américains
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre grignotait 14 cents, à 91,70 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le WTI continue de se porter un peu mieux que le Brent alors que le marché américain se prépare à la publication des chiffres sur les réserves de brut aux Etats-Unis, a noté Matt Smith, de Schneider Electric.
Pénalisé par des craintes sur l'abondance de l'offre, notamment en Libye, et sur des perspectives de demande molle, le Brent coté à Londres restait dans le rouge.
La fédération professionnelle API a fait état d'une forte baisse des stocks américains mardi soir, ce qui apporte du soutien à ce marché, a poursuivi M. Smith.
Cette fédération, qui publie traditionnellement ses statistiques à la veille des chiffres du Département de l'Energie américain (DoE), a en effet estimé que les réserves de brut avaient reculé de 6,5 millions de barils au cours de la semaine close le 19 septembre.Un tel recul est généralement interprété comme un bon signe pour la demande du géant américain mais la faiblesse de la progression des prix reflétait l'hésitation du marché avant la publication des données officielles du DoE à 14H30 GMT.
En effet, selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient affiché une augmentation de 500.000 barils.
De même, ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient grossi de 300.000 barils tandis que les réserves d'essence auraient reculé de 200.000 barils, selon les mêmes analystes.
En outre, en dépit d'un éventuel recul, l'offre énergétique américaine restait très abondante.
Les États-Unis ont produit en moyenne 8,6 millions de baril par jour (mbj) en août, soit leur plus haut niveau mensuel de production depuis juillet 1986, et prévoient d'atteindre 9,5 mbj en 2015 -- ce qui serait un sommet depuis 1970.