Le pétrole reste sous pression attendant les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 96,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 26 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grappillait 3 cents, à 91,59 dollars.
Une offre abondante ainsi qu'un ralentissement perceptible des économies dans le monde continuent d'exercer une pression à la baisse sur les cours du brut, expliquait Dorian Lucas, analyste du cabinet spécialisé dans l'énergie Inenco.
L'offre a été encore renforcée par le rebondissement de la production libyenne à 800.000 barils par jour après le redémarrage du champ pétrolier d'al-Charara, ajoutait-il.
Le plus grand champ pétrolier libyen était fermé depuis quelques jours, alors que le pays est toujours plongé dans le chaos.De plus, le Nigeria compte exporter 1,9 million de baril par jour en novembre, au plus haut depuis septembre 2013, ajoutaient les experts de Commerzbank.
Tout ça, couplé à la faible demande en Europe, met la pression sur les contrats du Brent dont la maturité est la plus proche, expliquaient-ils.
En raison de ces facteurs baissiers (offre abondante et demande en berne), les cours du brut ne cessent de chuter depuis la mi-juin, ayant perdu plus de 15% depuis cette date.
Par ailleurs, les investisseurs attendaient la diffusion mercredi du rapport sur les stocks pétroliers aux États-Unis pour la semaine close le 19 septembre.
Ces données doivent être publiées vers 14H30 GMT par le département américain à l'Énergie (DoE).
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient progressé de 500.000 barils tandis que ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient grossi de 300.000 barils.
A l'inverse, les réserves d'essence auraient reculé de 200.000 barils, selon les mêmes analystes.