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Le pétrole tente de se stabiliser à la fin d'une semaine agitée

prix-du-petrole LondresLondres: Les prix du pétrole tentaient de se stabiliser vendredi en cours d'échanges européens, au terme d'une semaine de forte volatilité ayant vu le Brent glisser à son plus bas niveau depuis plus de deux ans.
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 97,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre perdait 22 cents, à 92,85 dollars.

A plus de 97 dollars le baril, le Brent s'échange à des niveaux plus élevés qu'il y a une semaine, après des séances extrêmement volatiles, soulignaient les analystes de Commerzbank.

La référence européenne du brut a en effet connu une semaine agitée, marquant lundi un plus bas depuis juillet 2012 (à 96,21 dollars) avant de se redresser, frôlant même la barre des 100 dollars mercredi.

Ce rebond, provoqué par l'éventualité d'une baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a été de courte durée, le Brent s'étant de nouveau retrouvé sous pression jeudi.

La baisse des prix a été exacerbée ces dernières semaines par une révision en baisse des perspectives de demande en Chine (deuxième consommateur mondial d'or noir) et des niveaux élevés d'offre, expliquait Kash Kamal, analyste chez Sucden.

Le renforcement du dollar a également pesé sur les prix, a-t-il ajouté, ce facteur technique pénalisant toujours le WTI vendredi.

La monnaie américaine évolue actuellement à des niveaux inconnus depuis six ans face au yen et depuis 14 mois face à l'euro. Or un dollar fort rend les achats de brut, libellés en dollars, plus coûteux et donc moins attractifs pour les acheteurs munis d'autres devises.

Sous pression de ces différents facteurs (demande en berne, offre abondante et dollar fort), les prix du brut ont perdu environ 15% depuis la mi-juin à Londres comme à New York.

Cependant, le fait que l'Opep a signalé son intention d'empêcher une surabondance persistante sur le marché en abaissant potentiellement sa production pourrait mettre fin à cette descente des prix du pétrole, estimaient les experts de Commerzbank, soulignant que les pays membres de ce cartel sont dépendants de prix du pétrole élevés pour équilibrer leur budget.




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