Le pétrole monte un peu à New York, digérant des indicateurs américains
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre gagnait 15 cents, à 94,57 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché réagit à de bonnes nouvelles et de moins bonnes nouvelles ce matin aux Etats-Unis, a expliqué Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.
De bon augure pour la demande en pétrole, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé plus fortement qu'attendu pour retrouver leur plus faible niveau en deux mois, selon des chiffres du département du Travail publiés jeudi.
La perspective que davantage de gens iront travailler, en prenant souvent leur voiture est particulièrement porteuse pour le marché de l'énergie, a commenté M. Larry.
Moins encourageant, dans le secteur de l'immobilier, les mises en chantier de logements ont chuté beaucoup plus fortement que prévu en août dans le pays, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Commerce.Les opérateurs digéraient par ailleurs l'annonce mercredi d'un bond inattendu des réserves américaines de brut.
Selon les chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) publiés mercredi, les stocks de brut ont gonflé de 3,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 12 septembre, alors que les experts tablaient en moyenne sur un recul de 1,2 million de barils.
Une hausse des réserves de brut américaines est généralement mal reçue par le marché, car elle peut refléter une demande énergétique moins vigoureuse que prévu aux Etats-Unis, le premier consommateur mondial d'or noir.
Le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse qui se tient aujourd'hui est aussi très surveillé, les investisseurs s'inquiétant pour la stabilité de l'Europe dont l'économie peine à redécoller, a noté M. Larry.
Les résultats du scrutin seront connus tôt vendredi.
Enfin, la perspective d'une hausse plus forte que prévu des taux d'intérêt américains fin 2015 et en 2016 a dopé le dollar mercredi, ce qui rendait les matières premières libellées en dollars, comme le WTI ou le Brent de Londres, plus chères pour les acheteurs utilisant d'autres devises, ont noté des analystes.