Le pétrole proche de l'équilibre dans un marché attentiste
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 99,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1 cent, à 94,43 dollars.
La nervosité devrait persister sur le marché (pétrolier) à court terme, estimaient les analystes de Commerzbank, alors que se tient jeudi le référendum sur l'indépendance de l'Écosse, dont les résultats seront connus tôt vendredi.
Même si cela n'a aucune influence directe sur l'actuelle situation de l'offre et de la demande, les prix du pétrole pourraient néanmoins réagir, jugeaient-ils.
Par exemple, un vote positif pour l'indépendance augmenterait l'incertitude sur les marchés à court terme, ce qui serait certainement suffisant pour mettre la pression sur les prix du pétrole, précisaient-ils. Mercredi, les prix du pétrole avaient été plombés par une hausse plus forte que prévu des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, interprétée comme un mauvais signe pour la demande énergétique du premier consommateur mondial d'or noir.
En outre, les États-Unis ont produit quelque 8,838 millions de barils par jour (mbj) au cours de la semaine terminée le 12 septembre, un record depuis mars 1986, lorsque 8,939 mbj avaient été extraits.
Cette abondance d'offre pèse fortement sur les cours du brut à New York et à Londres depuis juin, dans un contexte de reprise économique mondiale chaotique.
Enfin, la perspective d'une hausse plus forte que prévu des taux d'intérêt américains fin 2015 et en 2016 a dopé le dollar mercredi, ce qui a rendu les matières premières libellées en dollars - comme le Brent - plus chères pour les acheteurs utilisant d'autres devises, expliquait Dorian Lucas, analyste du cabinet spécialisé dans l'énergie Inenco.