Le pétrole se stabilise dans un marché attentiste
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 97,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 2 cents, à 92,90 dollars.
Le Brent a chuté à son plus bas niveau en plus de deux ans lundi (à 96,21 dollars le baril), les investisseurs s'inquiétant d'une baisse de la demande chez le deuxième consommateur mondial de pétrole, la Chine, rappelait Kash Kamal, analyste du courtier Sucden.
Les cours du brut ont connu une baisse quasiment ininterrompue depuis mi-juin à cause d'une conjonction de facteurs baissiers, dont une demande en berne et une offre abondante.
Mardi, le Brent évoluait autour de 97-98 dollars le baril en raison du changement de contrat, car celui d'octobre qui a expiré lundi s'échangeait à des niveaux inférieurs de celui de novembre. Avec les inquiétudes géopolitiques sur la Russie et l'Ukraine et une attitude d'aversion au risque avant la conférence de presse de (la présidente de) la Fed mercredi et le référendum écossais jeudi, nous pourrions voir les prix rester sous pression pour le reste de la journée et les prochaines séances, prévenait M. Kamal.
La réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) débute ce mardi pour se clore mercredi et sera suivie d'une conférence de presse de la présidente de la Fed, Janet Yellen, mercredi.
Les investisseurs guetteront tout indice sur l'évolution future de la politique monétaire américaine, et notamment sur le calendrier d'un éventuel relèvement des taux d'intérêt, proches de zéro depuis 2008.