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Le pétrole approfondit ses pertes, pénalisé par les stocks US et le dollar fort

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole creusaient leurs pertes jeudi en fin d'échanges européens, après un recul légèrement moins fort que prévu des stocks de brut aux États-Unis et pénalisés par un net renforcement du dollar.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1 dollar, à 94,54 dollars.

Le département américain à l'Énergie (DoE) a annoncé jeudi que les stocks de brut avaient reculé de 900.000 barils lors de la semaine achevée le 29 août, alors que les analystes tablaient sur un recul de 1,1 million de barils.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont elles augmenté de 600.000 barils, surprenant les analystes qui s'attendaient à une diminution de 200.000 barils.

Les stocks d'essence ont de leur côté baissé de 2,3 millions de barils, soit plus que les prévisions des experts (-1,4 million).

Ce rapport mitigé, publié avec un jour de retard sur le calendrier habituel en raison de la fermeture des marchés financiers lundi aux États-Unis, n'apportait pas de soutien à des cours du brut par ailleurs pénalisés par la force du dollar.

Dans la foulée des nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Banque centrale européenne (baisse surprise du taux directeur, lancement d'un programme de rachats de titres de créances), l'euro est tombé à un plus bas en près de quatorze mois face au dollar (1,2920 dollar pour un euro).

Or un billet vert plus fort rend moins intéressant les achats d'actifs comme l'or noir, libellés en dollars, pour les acheteurs munis d'autres devises.

En outre, les facteurs qui pénalisent le pétrole depuis plusieurs semaines sont toujours d'actualité, comme l'abondance de l'offre et la faiblesse de la demande.

Sur ce point, les décisions de la BCE signifient que l'économie européenne est en assez mauvaise santé pour justifier le lancement de telles mesures, ce qui n'est de bon augure ni pour l'économie mondiale ni pour la demande pétrolière du continent européen, jugeait Bob Yawger de Mizuho Securities.




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