Le pétrole monte un peu dans un marché surveillant l'Ukraine
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 42 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 57 cents, à 95,12 dollars.
La nette dégradation de la situation en Ukraine, après des informations faisant état de l'incursion de troupes russes dans l'est séparatiste du pays, soutenait modérément les cours du brut vendredi.
Kiev a demandé jeudi aux Occidentaux des sanctions significatives contre Moscou et une aide militaire, des sujets qui devaient être abordés vendredi lors d'une réunion d'urgence de l'Otan à Bruxelles et celle des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne à Milan.
Le Brent a assez peu réagi à la dernière escalade du conflit entre l'Ukraine et la Russie et continue d'évoluer sous les 103 dollars le baril. Après tout, il est extrêmement improbable que la Russie suspende ses livraisons de pétrole si de nouvelles sanctions devaient être imposées, expliquaient les économistes de Commerzbank.La Russie exporte environ 5 millions de barils de brut par jour, principalement vers l'Europe, mais ces échanges sont suffisamment importants des deux côtés pour qu'ils ne soient pas la cible des sanctions occidentales ou des mesures de représailles russes, abondait Julian Jessop, analyste chez Capital Economics.
De son côté, le WTI continuait d'être soutenu par une série de bonnes données économiques publiées la veille aux États-Unis, dont la révision en hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre (4,2% contre 4,0% annoncés précédemment).
Ces données étaient de nature à rassurer les investisseurs sur l'appétit énergétique des États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.