Le patron de Total s'inquiète du regain de tensions en Ukraine
A la question de savoir s'il s'inquiétait du conflit en Ukraine, le PDG de la première capitalisation boursière française a répondu: Oui.
Quand on voit qu'il y a plutôt aujourd'hui une tendance à une augmentation des sanctions, que ce soit au niveau européen ou américain, on ne peut pas être très confiant, bien évidemment, sur la situation, a-t-il dit à quelques journalistes, en marge de l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines).
Selon un haut responsable de l'Otan, plus de mille soldats russes combattent actuellement sur le territoire ukrainien en soutien aux séparatistes dans l'est du pays.
Kiev, qui a dénoncé une invasion directe, a demandé à l'Union européenne de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout une aide militaire d'envergure.
Les projets développés par Total en Russie, qui pourrait devenir la première source de production d'hydrocarbures du groupe d'ici à 2020, ne sont toutefois pas encore menacés, a ajouté M. de Margerie. Pas pour l'instant, mais c'est clair que tout dépend de l'avenir, a-t-il précisé, plaidant pour une solution négociée au conflit.
Je suis toujours un optimiste. J'espère que les gens vont comprendre qu'il faut bouger avant qu'on arrive effectivement à des extrémités qui seront regrettables.
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