Le pétrole ouvre en hausse à New York, anticipant une baisse des stocks
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre gagnait 70 cents, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et s'échangeait à 94,05 dollars.
Attendu mercredi, le rapport hebdomadaire des autorités américaines sur le niveau des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, devrait montrer une diminution des réserves de brut et de produits raffinés, ce qui encourage le prix du WTI mardi, a indiqué Matt Smith de Schneider Electric.
Les investisseurs restaient aussi attentifs à la situation dans plusieurs foyers de tension à travers le monde.
En Libye, la situation était rendue un peu plus confuse par des frappes aérienne menées secrètement contre des milices islamistes au cours de la semaine écoulée et attribuées par des responsables américains aux Emirats arabes unis avec l'aide de l'Egypte.
Ces bombardements étaient manifestement destinés à empêcher les milices de s'emparer de l'aéroport de Tripoli, fermé depuis le 13 juillet en raison de combats pour son contrôle.Mais malgré l'escalade des violences en Libye, le flot de brut continue de grossir, empêchant une forte montée des prix, a souligné Matt Smith. La production est désormais de l'ordre de 630.000 barils par jour et un nouveau champ de pétrole, Waha, devrait reprendre ses opérations la semaine prochaine, a -t-il noté.
Dans le même temps, en Irak, où l'offensive fulgurante d'insurgés sunnites lancée le 9 juin a plongé le pays dans le chaos, la production continue d'augmenter dans les champs pétroliers du sud, épargnée par les combats, a ajouté le spécialiste.
La prudence était aussi de mise à quelques heures d'une rencontre entre le président ukrainien, Petro Porochenko, et son homologue russe Vladimir Poutine sur fond d'escalade dans l'est séparatiste de l'Ukraine, où Kiev a pour la première fois capturé des soldats russes ce qui confirmait la participation de forces régulières russes aux combats dans la région.