Le pétrole se maintient en baisse à Londres, toujours affecté par la Libye
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 66 cents, à 94,11 dollars.
Les prix du pétrole, qui avaient commencé la séance européenne en baisse, divergeaient en fin d'échanges européens, le WTI trouvant du soutien dans de bonnes données économiques américaines.
Par exemple, l'indice composite des indicateurs économiques américains a progressé plus que prévu par les analystes en juillet, selon les chiffres publiés jeudi par le Conference Board.
Cet indice, qui regroupe dix indicateurs censés donner une idée de l'évolution de la conjoncture aux Etats-Unis, a augmenté de 0,9% par rapport à juin alors que les analystes tablaient sur une hausse de 0,7%.Les reventes de logements en juillet aux États-Unis et l'activité manufacturière de Philadelphie en août sont également ressorties meilleures que prévu.
Ces données étaient de nature à rassurer sur la vigueur de la demande énergétique des États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
De son côté, le Brent continuait d'évoluer en territoire négatif, notamment à cause de la reprise des exportations pétrolières libyennes.
La compagnie nationale libyenne NOC a annoncé mercredi le chargement au terminal d'al-Sedra d'un supertanker sous pavillon panaméen d'une capacité de 600.000 barils, dont la cargaison sera livrée en Italie pour le compte de la compagnie Tamoil.
Le secteur pétrolier libyen se débloque progressivement depuis un accord début juillet avec les rebelles qui entravaient son fonctionnement depuis l'été 2013.
Mais le pays reste néanmoins plongé dans le chaos, alors que les milices rivales se livrent toujours bataille pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli.
Si le pays parvient à se stabiliser, la NOC table sur une production d'un million de barils par jour avant la fin de l'année, contre une capacité de 1,5 million de barils en temps normal.