Le pétrole stimulé à New York par la nette baisse des stocks aux USA
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 1,59 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 96,07 dollars. Il était tombé la veille à son plus bas niveau depuis janvier.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 102,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 72 cents par rapport à la clôture de mardi.
La hausse du WTI a été principalement alimentée par la baisse des réserves de brut, suggérant une demande un peu plus solide qu'estimé jusque là, a souligné Bart Melek de TD Securities.
Ces réserves ont précisément reculé de 4,5 millions de barils, soit cinq fois plus qu'escompté par les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswire.
Les stocks de produits distillés ont aussi diminué, de 1 million de barils. Les stocks d'essence, très surveillés en pleine saison des grands déplacements automobiles aux États-Unis, ont en revanche progressé de 600.000 barils, alors que les experts tablaient sur une baisse de 1,3 million de barils.
Les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont également augmenté, de 1,8 million de barils.
C'est la troisième semaine consécutive que ces stocks, qui avaient fortement chuté au cours du premier semestre, progressent.
Mais les cours du baril ont aussi profité mercredi d'un document de la banque centrale américaine suggérant que la croissance américaine est plutôt bonne, a indiqué Bart Melek.
Dans le compte-rendu de la dernière réunion de son Comité de politique monétaire, il est en effet souligné qu'aux yeux de certains responsables de l'institution, l'emploi a fait suffisamment de progrès pour envisager un retour, plus tôt que prévu, à une politique monétaire moins accommodante.
Sur le front géopolitique, la séance a été ponctuée de quelques regains de tension comme la reprise des hostilités entre Israël et le Hamas ou une intervention du président américain Barack Obama promettant que les Etats-Unis, qui procèdent à des frappes aériennes dans le nord de l'Irak depuis le 8 août, continueraient à lutter contre ces jihadistes ultra-radicaux.