Le pétrole ouvre en hausse à New York avant le rapport sur les stocks
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre, tombé la veille à son plus bas niveau depuis janvier, gagnait 1,22 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 95,70 dollars.
Ce mouvement relève avant tout, selon Matt Smith de Schneider Electric, d'un mouvement de rebond. La cotation du baril pour livraison en septembre s'arrête après la clôture et le cours pourrait être fort chahuté pendant la séance, a-t-il ajouté.
L'anticipation de l'annonce dans le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie, attendu à 14H30 GMT, d'un recul des stocks de brut aux Etats-Unis participait aussi à la progression des cours.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, ces réserves auraient diminué de 900.000 barils la semaine dernière.
Selon la fédération professionnelle du secteur API, qui a diffusé ses propres chiffres mardi soir, elles ont baissé de 1,4 million de barils. Une diminution de ces stocks est généralement bien reçue par le marché, en tant que preuve de la vigueur de la demande énergétique aux États-Unis.
API a toutefois apporté un bémol en faisant état d'une hausse des réserves d'or noir de 1,7 million de barils à Cushing, le terminal pétrolier de l'Oklahoma, dans le centre du pays, où sont entreposés les barils servant de référence au WTI.
Les cours du brut restent par ailleurs sous la pression de la diminution des risques de perturbations du marché énergétique dans plusieurs pays clés, a relevé Phil Flynn de Price Futures Group.
Ainsi en Libye, où des groupes rebelles continuent à semer le chaos, les autorités s'apprêteraient malgré tout à rouvrir le plus grand terminal pétrolier du pays, a-t-il noté.
En Ukraine, des informations sur une possible rencontre entre (le président russe) Vladimir Poutine et (son homologue ukrainien) Petro Porochenko à Minsk réduisent les inquiétudes sur une éventuelle baisse de l'offre de brut (par la Russie), a-t-il ajouté.