Le pétrole perd de la vigueur à New York peu après l'ouverture
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre perdait 38 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 96,03 dollars.
Les cours du brut avaient pourtant débuté la séance en hausse, alors soutenus par l'attente d'un nouveau rapport haussier sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis publié mercredi par le département américain de l'Energie, a souligné John Kilduff d'Again Capital.
On s'attend, comme au cours des deux semaines précédentes, à une baisse des réserves de brut et d'essence, a-t-il expliqué.
Une baisse des stocks est généralement bien reçue par le marché, qui y voit un signe positif pour la vigueur de la demande pétrolière aux États-Unis, premier consommateur mondial de brut.
Par ailleurs la raffinerie de Coffeyville dans le Kansas, qui avait dû interrompre début août ses activités en raison d'un incendie, pourrait reprendre du service un peu plus tôt que prévu, a indiqué John Kilduff. Cela permettrait de désengorger un peu les stocks à Cushing, terminal pétrolier du centre des Etats-Unis où sont entreposés les barils servant de référence au WTI. Mais parallèlement, l'apaisement des craintes sur les tensions géopolitiques en Irak ou en Ukraine, qui a nettement pesé lundi sur les cours du pétrole, continuait de faire son effet.
En Irak notamment, les forces irakiennes reprenaient la main face aux jihadistes de l'Etat islamique, qui avaient lancé en juin une offensive fulgurante et s'étaient emparés depuis de larges portions du territoire.
Mais depuis dix jours, les forces kurdes et gouvernementales, fortes de l'appui de l'aviation américaine, contre-attaquent et combattaient mardi les insurgés sur plusieurs fronts, notamment à Tikrit.