Le pétrole ouvre en hausse à New York, tentant de rebondir
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre, qui a perdu plus de deux dollars jeudi, gagnait 37 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 95,95 dollars.
Le marché du pétrole tente de rebondir avant le week-end. Cela reste toutefois très timide car les thèmes qui ont dominé cette semaine, comme l'anticipation d'une demande (énergétique) plus faible ou l'apaisement des craintes d'une perturbation de l'approvisionnement en raison des tensions géopolitiques en Libye et en Irak, restent présents, a souligné Matt Smith de Schneider Electric.
En Irak notamment, le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki a finalement accepté de céder le pouvoir, sous la pression d'une communauté internationale soucieuse de voir installé un nouveau pouvoir capable de faire face à l'offensive jihadiste et à la crise humanitaire qu'elle a engendrée.
Cela enlève un élément à risque de la situation en Irak, deuxième production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a souligné Robert Yawger de Mizuho Securities USA.
Mais sur le front ukrainien, les tensions remontaient.Jeudi, le marché avait été rassuré par des propos apaisants du président russe Vladimir Poutine. Mais vendredi, plusieurs ministres européens des Affaires étrangères ont mis en garde la Russie contre toute incursion militaire en Ukraine, en réaction aux informations faisant état de l'entrée de blindés russes en Ukraine.
Pour Robert Yawger, le marché obéissait toutefois surtout à des éléments techniques. Si le cours du WTI devait passer en-dessous de la barre des 95 dollars, cela pourrait déclencher un mouvement de ventes important, a-t-il souligné.