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Le pétrole chute à son plus bas niveau depuis janvier à New York

prix-du-petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole coté à New York ont chuté de plus de deux dollars jeudi et sont descendus à leur plus bas niveau depuis janvier, l'accumulation de statistiques décevantes sur l'économie mondiale faisant craindre aux investisseurs une baisse de la demande.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a perdu 2,01 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 95,58 dollars.

Vers 18H45 GMT jeudi, les cours du Brent reculaient également de plus de deux dollars à 101,95 dollars, leur plus bas niveau depuis juillet 2013, sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.

Cette nette décrue des cours de l'or noir est une conséquence directe des nouvelles économiques relativement mauvaises, a avancé James Williams de WTRG Economics.

La zone euro, un an après sa sortie de récession, a ainsi enregistré une croissance au point mort au deuxième trimestre, minée par le recul de 0,2% du PIB de l'Allemagne, première économie européenne, et la stagnation de celui de la France.

Aux Etats-Unis, les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté plus que prévu la semaine dernière, pour atteindre leur plus haut niveau depuis six semaines. C'est autant de personnes qui ne prendront pas la voiture pour se rendre à leur travail.

Cela s'ajoute à l'annonce mercredi d'une contraction du PIB du Japon entre avril et juin, le premier trimestre de recul significatif depuis que le Japon est sorti de récession dans les derniers mois de 2012.

L'économie mondiale n'a pas l'air en grande forme, a commenté James Williams. Même si c'est un exemple un peu extrême, il ne faut pas oublier selon lui qu'en 2008, au début de la crise financière, le prix du pétrole est passé en quelques mois de plus de 145 dollars à une trentaine de dollars.

On ne va pas revivre cette situation mais c'est une bonne illustration de l'impact d'un ralentissement de l'économie sur les prix du pétrole, a-t-il expliqué.

Du côté de l'offre, les investisseurs semblent de moins en moins concernés par de possibles perturbations en dépit de tous les risques géopolitiques liés à la crise ukrainienne ou en Irak, a relevé Bart Melek de TD Securities.

Même en Libye, où le Parlement s'est prononcé mercredi en faveur d'une intervention étrangère pour protéger les civils dans le pays face aux combats meurtriers entre milices rivales, la production de brut et les capacités d'exportation du pays sont en train d'augmenter, a-il souligné.

Selon le Wall Street Journal, un cargo chargé de 670.000 barils de brut a quitté le port de Ras Lanouf mardi, une première depuis sa fermeture par les rebelles il y a un an.

Quant à la crise ukrainienne, les acteurs du marché ont aussi été tranquillisés par des propos apaisants du président russe Vladimir Poutine, qui a assuré jeudi que son pays ne devait pas se couper du reste du monde et qu'il était prêt à faire tout ce qui était en (son) pouvoir afin que ce conflit prenne fin au plus vite.




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