Le pétrole ouvre en hausse à New York, attentif aux risques géopolitiques
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre grappillait 20 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 97,85 dollars.
Les acteurs du marché ont gardé un oeil tout le week-end sur les divers points chauds de la planète mais un calme relatif a prédominé avec le recul des jihadistes de l'Etat islamique (EI) face aux forces kurdes en Irak ou l'absence d'intervention russe en Ukraine, a souligné John Kilduff d'Again Capital.
Les cours du brut avaient un peu grimpé la semaine dernière dans la foulée de l'annonce de l'implication des États-Unis dans le conflit en Irak, sous la forme de frappes aériennes.
Cela a permis aux forces kurdes, qui avaient subi ces derniers jours plusieurs revers face aux insurgés sunnites, de reprendre l'avantage dans certaines villes.
La situation reste toutefois très précaire dans le pays alors qu'à Bagdad le président irakien vient de nommer un nouveau Premier ministre.En Ukraine, l'armée resserrait lundi son étau autour des bastions rebelles de Donetsk et Lougansk et 300.000 civils ont déjà fui vers la Russie et les autres régions du pays.
Face à cette situation, Moscou a proposé de mener une mission humanitaire tout en assurant ne pas vouloir agir de façon unilatérale.
Les investisseurs surveillaient aussi la situation en Libye où la production est revenue à 400.000 barils par jour malgré les combats entre groupes rebelles, a relevé Matt Smith de Schneider Electric.
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