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Le pétrole monte un peu mais peine à rebondir après une forte baisse

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole gagnaient un peu de terrain lundi en cours d'échanges européens, mais peinaient à se reprendre après les lourdes pertes enregistrées ces derniers jours, dans un marché toujours peu sensible aux risques géopolitiques.
Vers 10H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 104,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 8 cents par rapport à la clôture de vendredi. Le Brent était tombé vendredi à 104,39 dollars le baril, son niveau le plus faible en quatre mois.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 22 cents, à 98,10 dollars. Vendredi, le WTI avait chuté jusqu'à 97,09 dollars, son niveau le plus faible depuis le 7 février.

Le prix du Brent avait nettement baissé vendredi, en réponse à une offre ample en Afrique et en Europe sur fond de faible demande, commentait Chloe Bradley, analyste chez Inenco.

L'abondance de l'offre compense les risques liés aux tensions géopolitiques au Proche-Orient et en Ukraine, expliquait l'analyste.

Pour les experts de Commerzbank, la faiblesse persistante des cours fait augmenter le risque d'un fort rebond si les nouvelles (sur les différents conflits géopolitiques) venaient à faire repenser (leur position) aux investisseurs.

En effet, les investisseurs surveillaient notamment la situation en Irak où des jihadistes de l'État islamique (EI) se sont emparés dimanche de Sinjar.

La prise de cette ville intervient au lendemain de celle de Zoumar, une autre cité proche de Mossoul d'où l'EI a chassé les forces kurdes, au prix de combats meurtriers.

Les insurgés se sont emparés en même temps de deux champs de pétrole ayant une production totale de 20.000 barils par jour, Ain Zalah et Batma, et d'une petite centrale électrique.

De plus, les combats continuent également en Libye, (...) autour de l'aéroport dans la capitale Tripoli, relevait-on chez Commerzbank.

Par ailleurs, l'interruption de la raffinerie de Coffeyville dans le Kansas (centre des États-Unis), en raison d'un incendie dans une de ses unités de production, faisait craindre aux acteurs du marché une nette remontée des stocks du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud du pays), où sont entreposées les réserves servant de référence au WTI.

acd/pn/jdy

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