Pétrole: léger rebond du brut en Asie
Descendu en fin de semaine à son plus bas niveaux en six mois à New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre s'adjugeait cinq petits cents, à 97,93 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance prenait 17 cents, à 105,01 dollars.
Le prix du brut pâtit de plusieurs facteurs "dont des problèmes logistiques (aux Etats-Unis) dans les oléoducs et les raffineries qui affaiblissent la demande et le fait que l'offre mondiale soit confortable malgré les troubles en Irak, en Libye et en Europe de l'est", a noté la banque singapourienne United Overseas Bank.
L'interruption de la raffinerie de Coffeyville dans le Kansas, en raison d'un incendie dans une de ses unités de production, fait ainsi craindre aux acteurs du marché une nette remontée des stocks du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud du pays), où sont entreposées les réserves servant de référence au WTI.
Les investisseurs montrent aussi des signes d'inquiétude face à l'annonce d'une remontée des réserves d'essence à leur plus haut niveau depuis mars, alors même que la saison des grands déplacements en voiture est censée être à son pic.
Les cours sont également freinés par l'apaisement des craintes quant à de possibles perturbations de l'approvisionnement en provenance de pays en crise, en particulier au Proche-Orient et en Ukraine.
Vendredi, le baril de "light sweet crude" avait terminé en baisse de 29 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 97,88 dollars, un niveau plus atteint en clôture depuis début février.
A Londres, le Brent a clôturé à 104,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,18 dollar.